Anne Kolin aime le travail de Tapiès et ça se voit.
Elle a choisi de travailler la matière. Elle y laisse ses empreintes. Elle peint la mémoire des blessures et les cicatrices de l’âme. Elle les transforme, les transcende et opère un fantastique travail de réparation.
Elle recolle les morceaux du passé et tisse des liens entre le visible et l’invisible.
Elle revisite sa propre histoire et fait son chemin de reconstruction. Elle construit des passerelles entre le possible et l’impossible.
Elle pose ses marques de reconnaissance sur la toile comme une signature.
Roswitha GUILLEMIN, Photographe