« Le graffiti est sans aucun doute la meilleure façon de décrire nos villes depuis qu’elles existent. On ne peut rester insensible à la vue d’un mur blanc qui ne demande qu’à être défiguré, que ce soit par un slogan politique, un message personnel, sexuel, raciste ou anticlérical. Les murs ont pour vocation à devenir des espaces publicitaires libres pour ceux qui, intrépides, au risque d’être interpelés, collent leurs affiches sur d’autres affiches à la seule fin de faire passer leur message.
Ce sont ces « traces de mémoire » telles des « cicatrices sur la peau » qui fascinent l’artiste française Anne Kolin et ont inspiré l’exposition « Wall Side Story », présentée par la galerie Noho. »
Ed Mc Cormack (*), New York, Octobre 2010
(*) Rédacteur en Chef de la revue « Gallery & Sudio »